Les élèves du collège réfléchissent
au don d’organes,
au don de moelle osseuse et
au don de sang.
Depuis plus d’une dizaine d’année, l’Amicale des Donneurs de Sang, en relation avec le Professeur de SVT du Collège Jean Rostand des Martres de Veyre, Mme Yda Grenier, organisent une information sur les différents dons, organes, moelle osseuse et sang.
Ce 20 Juin 2014, cette communication a été donnée à l’ensemble des 7 classes de troisième, en deux groupes, ce qui représente environ 200 élèves.
A la veille de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes , Sylvie Borel, infirmière coordinatrice au CHU est venue aborder un sujet qui concerne tout un chacun mais souvent évoqué avec réticence, surtout chez les jeunes, le don d’organes. Permettre par ce geste de sauver des vies mais également d’améliorer les conditions de vie des malades. Actuellement en France, près de 19 000 personnes sont en attente de greffes, malheureusement, nous constatons toujours une pénurie dans les dons d’organes ce qui se traduit par un nombre de décès de près de 500 malades en attente de greffons chaque année.
Lorsqu'une personne est en état de mort encéphalique, la décision d’autoriser le prélèvement d'organes est pris par les proches en situation particulièrement douloureuse. Pour éviter cette situation, il est nécessaire que chacun se positionne, pour ou contre. Mais cela reste une décision personnelle. Transmettre sa volonté de son vivant, c’est libérer ses proches.
Pourquoi tant de réticences ? Sylvie Borel a informé les élèves que le taux d’opposition au prélèvement est en augmentation depuis 2007, de 28,2 à 32,2 % à la fin 2012, ce qui est très alarmant au vue de la liste des malades en attente d’une greffe.
Sylvie Borel a également évoqué la différence du don d’organes avec un Donneur ‘’vivant’’, pour le rein et une partie du foie, transplantation particulière, tant au niveau physique que psychique.
Un témoignage poignant devant les élèves. Jean Luc Ferronato, greffé du cœur, a démystifié la greffe. Sa maladie qui s’aggravait, la longue attente de la transplantation et sa nouvelle vie depuis plusieurs années, avec très peu de contrainte.
Avec l’augmentation des maladies comme les leucémies, René Trémoulet a expliqué longuement le besoin de ce produit du corps humain, la moelle osseuse.
Difficulté au niveau de la compatibilité entre le malade et le donneur, 25% dans l’entourage immédiat, frère ou sœur, mais en dehors, 1 chance sur 1 million d’individus ! et depuis le début de l’année des milliers de malades attendent une greffe.
Chaque nouvelle inscription d’un nouveau donneur potentiel, c’est une chance de plus pour un malade, et chaque prélèvement c’est un espoir de guérison pour un patient. C’est le challenge des associations locales de faire progresser le nombre des futurs donneurs, devenir des ‘’veilleurs de vie’’,
Gisèle Pointud, donneuse de moelle, nous a plongé dans l'émotion lors du récit de son expérience de ce don : l’approche des premières analyses pour bien définir son système HLA, l'attente et puis l’appel pour effectuer son don de moelle, quel beau sentiment que celui d’avoir redonné la vie à une personne dont elle a eu de bonnes nouvelles par l'intermédiaire du corps médical ( bien sûr sous anonymat total)
La situation des différents dons de produits sanguins a été évoquée par Dominique Clément, sang, plasma, plaquettes. Les fréquences, les volumes prélevés, les contre indications aux dons, le poids du donneur, l’entretien médical,…et surtout pourquoi offrir ses produits sanguins, toutes les questions ont été abordées.
Don de Sang, produit indispensable pour venir en aide aux malades mais encore, peut être, incompris par l’ensemble de la population car dans notre pays, seulement 4 % offre leurs produits sanguins. Et, surtout rappeler à l’assistance qu’il n’existe pas de produits de substitution. Il a invité les jeunes élèves à venir participer à la prochaine collecte aux Martres de Veyre le lundi 21 juillet.
Le débat avec tous ces jeunes est toujours fructueux, il démontre que tous ces dons sont des actes de solidarité et de générosité pour permettre à des malades de retrouver la santé et à d’autres de retrouver une seconde vie.
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